Un Dimanche d'Automne (3)
Elle glisse sa main sous un coussin et attrape un MP3 ou 4 je ne sais pas exactement elle pose le casque sur mes oreilles et me dit écoute, ferme les yeux … une douce musique envahit mes oreilles je suis détendue comme jamais … je sens son souffle chaud dans ma nuque et ses mains caressant très doucement mon dos. Ses baisers sont un régal pour ma peau, elle place un foulard devant mes yeux (je ne proteste même pas !!!) me voilà en pleine pénombre avec Natalie Merchant « My Skin » dans les oreilles pour seul témoin de mes ébats et de nos envies …
Je sens sa présence devant moi comme un fauve guettant sa prochaine proie et désirant
jouer avec elle avant de lui donner la dernière estocade. Le jeu s’affine et me donne la certitude qu’elle est toujours là ses mains sont d’une douceur extrême, une odeur d’huile essentielle
chatouille mon odorat !!! Enveloppée de la chaleur ambiante, j’écoute mon désir éclore. La plume posée sur ma peau va
bientôt se mettre en mouvement, je le sais, comme si cette plume faisait partie de moi, et dès lors, le mouvement ne s'arrêtera plus.
Mon corps ondule de plaisir, je rugis d’ailleurs
en découvrant le passage d’une plume, (ou d’un plumeau je ne peux définir) cela me procure frissons et délectations extrêmes.
Elle passe entre mes seins, sur les pointes que je sens dardés, puis descend sur mon ventre, pour découvrir avidement tout mon corps, je fais des sauts de cabri tant c’est Bon non Divin !!!
Ma peau tendre, est hérissée de frissons, tu inventes des caresses de plus en plus osées véritable ouragan. Cela devient un rythme croissant de cette rencontre hypnotique. Et tu pars à l’assaut de mon intimité, une vague cambre mes reins afin de subir les plus viles outrages de sa Tendresse, je ne tiens plus en place, je me sens vaciller, et cherche même à obtenir un orgasme car je suis en train de me perdre dans les méandres du plaisir charnel.
Mais très doucement l’objet de plaisir virevolte sur ma peau en perdition, sur mon bouton d’amour prêt à éclore comme un bourgeon au printemps !!!
Sa bouche m’effleure, je la prie d’éteindre ce feu qui me consume peu à peu … mon antre s’ouvre sous sa langue qui voyage et parcoure l’endroit en doux aller et retour, en glissades le long des lèvres, tu alternes rapides ou longs suivant mes gémissements… tu recueilles mes perles de pluie je suis gorgée de plaisir et dans un cri j’offre ma jouissance à la pièce et à toi …
Délicatement elle m’enlève les oreillettes … et le bandeau … embrasse le lobe de mes oreilles, et chacune de mes paupières elle est tout en douceur et tendresse, je dis encore … sa bouche cherche la mienne … elle a une langue habile qui s’enroule autour de la mienne dans un ballet effréné.
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