Le blog de Jeuthème



Un Dimanche d'Automne (4)

J’aime être en folie de tes désirs, de t’appartenir le temps de cette union sensuelle et voluptueuse. Sous la capture de mes lèvres ouvertes aux tiennes, nos langues se cherchent, jouent l’une avec l’autre, baisers tendres, baisers de folies … sur nos peaux une envolée de frissons que l’une et l’autre nous accordons. Je ne me lasse pas de te parcourir du bout des doigts, des ongles, de te respirer pour m’enivrer de ton parfum. De ta bouche à ton cou, de ton cou à tes joues dans ce ballet fougueux et tendres je m’attarde, prends mon temps … quel plaisir immense de laisser vagabonder nos imaginations durant cet interlude …

Chaque caresse, chaque baiser, chaque mordillage devient une véritable batterie de plaisir je te laisse monter en intensité …

Tu me tends un sextoy et me dit : « Fais-moi vibrer !!! »… il était enfoui sous un des nombreux coussins …

Mes lèvres se posent au plus près de tes seins, vagabondent sur tes aréoles, je souffle pour les émouvoir avec douceur et seulement maintenant je joue avec la pointe tendrement, sensuellement. Ils durcissent de plaisir sous l’éveil de tes sens …

Ma bouche, ma langue parcourent ton ventre en toute part, mes mains te caressent pendant ma descente et je m’achemine vers ton buisson épilé … Je longe ton pubis, tu tressaillis de plaisir je te vois frissonnante et là je te goûte, je te mange, je te déguste comme un fruit trop mûr qui coule de ma bouche …

Je visite ton mont désertique où seule une oasis m’attend et espère une décharge vibrante …

Je fais durer ton attente et je vois ton corps tendu, tu t’offres à moi tu es à ma merci ton bassin ondule, j’approche l’objet de ta convoitise au plus près de ton bouton … contourne l’endroit, le promène, j’augmente doucement les vibrations, tu gémis. Je remonte à l’intérieur de ton antre, soulève délicatement tes lèvres rosées et humides, je caresse, je fouille, et découvre ton point culminant un bouton en pleine éclosion …

Je décide de le bousculer, le taquiner tu te cabres un peu plus mais je veux que tu me supplies sous ton envie et ta jouissance je pousse à l’extrême ton antre en action …

Les vibrations sur ton bouton ont un effet impressionnant. Tes soupirs emplissent la pièce. Ta caverne en ébullition s’ouvre c’est l’appel suprême, j’entre l’objet qu’il découvre enfin les coins et les recoins. Je sens sous ma langue ton orgasme arriver. Tes râles sont de plus en plus profonds, l’ondulation de ton corps, l’inondation de ton miel me régale, je retire avec une douceur incroyable ton jouet et poursuit la course folle avec mes doigts fouilleurs pour connaitre ce cœur de ton antre battre pour moi.

Les battements ne tardent pas à venir j’en suis époustouflée et renversée … toi aussi n’en revient pas de ce cyclone orgasmique tu fonds en larmes tellement c’est fort et par la même moi aussi … mais quel Bonheur pleurer de jouissance  d’avoir tant donné  !!!

A suivre…

Lun 8 déc 2008 2 commentaires
Hummm quelle sensualité...c'est dans ces moments là qu'on regrette de ne pas être une femme! Quoique...
Laurent - le 08/12/2008 à 14h22
ton évocation est saisissante. Figure-toi que je n'utilise pas de gode. Crois-tu que c'est un défaut? Je ne juge pas , bien sûr, sauf celles qui en font étalage et nous pondent des articles là-dessus. le plus grotesque, d'ailleurs a été un papier récent sur le gode naturel qu'est le pénis. Tu parles d'une trouvaille!!! Pour en revenir aux sex-toys, nous avons essayez, il y a bien longtemps, Claire et moi. Nous avons vite trouvé que, pour nous, les méthodes naturelles étaient préférables. Depuis, avec mes partenaires occasionelles, nous ne nous en sommes pas servies. Avec Justine, la question ne s'est encore pas posée. Mon intuition est qu'elle n'y tient pas. Avec Pénélope, elles s'en servent, mais seulement dans un sens (pour faire jouir Péné). Pénélope a des exigences un peu spéciales : le bondage, le fouet, le godemiché vibrant; et cela de plus en plus. C'est pour cela, je pense, que, ces derniers temps leur relation s'est refroidie un peu. Je ne m'en plains pas, même si je n'ai pas l'intention de ne pas laisser Justine libre de donner satisfaction à ses pulsions. Claire et moi avons toujours été ainsi. je m'arrête avant de dérailler, et je t'embrasse. Cherche toi des femmes qui te plaisent et fais toi plaisir. L'amour finit par arriver...
Manon Moréno - le 08/12/2008 à 17h31