Dimanche d’Automne (1)
En ce dimanche, je n’ai pas envie de sexe, mais tout simplement de Tendresse, et de Sensualité. Par des gestes, des instants, des images … Sentir ton corps me frôler, tes lèvres sur les miennes m’effleurer …
Retrouver mil sensations oubliées, un cœur qui bat la chamade à l’idée de se voir, de goûter à l’autre, son odeur délicate, la douce chaleur de son corps près du mien !!
Envie d’être libre et chaleureuse distribuant mil caresses libertines.
Alors mon esprit vogue sur d’autres cieux…
… J’entre sur la pointe des pieds (mes talons peuvent être bruyants) dans une grande pièce unique plongée dans une semi obscurité, éclairée par la lueur de bougies, et de lampes en cristal de sel. L’effet est féérique … et m’impressionne …
J’avance, le feu de la cheminée réchauffe de manière époustouflante la pièce, s’en est presque étouffant …
Je pose ma veste de lin noir sur un fauteuil de cuir clair et là je te vois …
De prime abord nous nous sentons gênés par la situation, mais surtout nous nous sentons intrigués ne sachant comment la suite va se dérouler …
J’ai un avantage je suis encore vêtue et chaussée de mes bottes en cuir que tu aimes tant !!!
Tu as ce regard qui croise le mien celui que j’affectionne et fait naitre mon désir. Lentement se dessine un sublime sourire qui me ravage à chaque fois. Tu te rapproches de moi, je peux enfin sentir les effluves de ton parfum poivré qui m’enivre … ne pas parler, pas encore juste nos respirations qui s’accélèrent, à cet instant je pense que je voudrais rester ainsi toute la nuit et repartir au petit matin comme je suis venue (sur la pointe des pieds)…
Mais à cette minute, le temps a arrêté sa course folle et suspend notre infini désir. Tu poses ta main sur ma robe à la hauteur de mes genoux et tu commences ton ascension voluptueusement. J’ouvre doucement et délicatement mes jambes gainées de bas noirs. Tu suspends ton voyage pour galoper sur mes épaules et passe tes mains caressantes derrière mon dos… tu descends la fermeture éclair de ma robe, passes tes mains caressantes sur ma peau, dégrafe en même temps mon balconnet… tu fais disparaitre tous ces attributs en un temps records sur le sol … je me retrouve en tanga et bas et je vois que toi tu ne portes qu’un peignoir de soie rose …
Nous glissons au sol devant la cheminée où tu as posé une couette épaisse et des dizaines de coussins …. (j’adore) … je me sens bien, détendue comme jamais …
Tes mains s’aventurent sur mon décolleté, tu effleures à peine mais je ressens des sensations électrisantes me donnant envie des tes baisers, je ne sais plus qui je suis, ni où j’habite … je sais juste que tes caresses me font un effet de dynamite sur mon corps en attente !!!
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